Le nom AFFHOLDER provient d'un ancien mot germanique signifiant pommier, Affoltra en vieil-haut-allemand. On retrouve cette racine dans le toponyme Affoltern (trois villages de Suisse portent ce nom).
Le premier porteur du nom devait habiter près d'un pommier, à moins qu'il ne fut originaire d'un des Affoltern de Suisse. Le nom de famille AFFHOLDER se retrouve en divers endroits dela Suisse, comme par exemple à Grenchen et à Hasle.
Dans ce dernier village, situé dans une partie du canton de Lucerne nommée l'Entlebuch, les AFFOLTER possédaient leurs armoiries. Ce sont des armoiries dites "parlantes" puisqu'elles représentent le pommier (Blätter für Heimatkunderaus dem Entlebuch 1955).
Une branche AFFHOLDER originaire de Lutterbach dans le canton de Soleure s'installa à Seppois-le-Haut en 1783. Cette année-là, Urs AFFHOLDER, veuf, y épousa Marie-Ursule HELTERLIN.
Cette dernière, très pieuse, joua un rôle important pendant la Terreur. C'est dans sa maison que se réfugia le curé VERNIER, natif de Pfetterhouse, qui refusait de prêter le serment révolutionnaire. C'est également par la maison AFFHOLDER que transita le cerveau du curé Jean BOCHELEN d'Illfurth. Fuyant pour ne pas prêter le serment révolutionnaire, il revint clandestinement à Seppois-le-Haut où il fut arrêté en juillet 1798. Condamné à mort, il fut exécuté à Colmar le 24 juillet de la même année. Son cerveau fut pieusement rapporté à Seppois (KAMMERER).
Le 12 juin 1668, Jean-Jacques EHA de Wolschwiller prenait pour épouse à Franken Vérène AFFHOLTER originaire du canton de Soleure. C'est peut-être elle qui décéda le 14 février 1708 à Jettingen.
Les registres de Franken mentionnent également à la date du 25 janvier 1683 le mariage de Christophe AFFHOLTER de Deutigen dans le canton de Soleure avec Barbe SCHERER. A Jettingen fut baptisé le 19 août 1752 Joseph fils de Victor AFOLTER et Cléophée HARTMANN de Grencken, également dans le canton de Soleure.
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Une des vieilles maisons de Hagenbach
où la famille Affholder s'est installée
au XVIIIè siècle
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La grande famille AFFHOLDER, dont 120 descendants se sont réunis en 1992 ("L'Alsace" du 5 juin 1992), a fait l'objet d'une étude détaillée réalisée par Josiane AFFHOLDER de Hochstatt.
Partant des registres paroissiaux, des registres de l'état-civil ancien, ainsi que de la tradition et des connaissances familiales, elle a pu rassembler sur le même arbre les descendants d'Alexandre AFFHOLDER. Par ses deux mariages à Soppe, en 1695 (avec Madeleine TSCHIRRET) et en 1724 (avec Eve HATTENBERGER) il eut plusieurs enfants qui lui donnèrent une nombreuse postérité.
De Soppe, un rameau se fixa à Hagenbach. Le bel arbre généalogique réalisé par Mme AFFHOLDER, ainsi que la riche plaquette documentaire qui l'accompagne, a été remis aux membres de la famille. Un exemplaire offert par l'auteur est consultable au Centre Départemental d'Histoire des Familles à Guebwiller.
Le 13 mai 1839 était délivré à Colmar un passeport à Jean-Pierre AFFHOLDER. Journalier originaire de Burnhaupt-le-Bas, il partit, seul, pour New York. Son père, François-Joseph, vivait à Burnhaupt-le-Bas où il avait épousé en 1814 Marie-Thérèse, fille de Jean GRABER et d'Anne-Marie TSCHIRRET. François-Joseph était originaire de Soppe-le-Haut où il avait vu le jour en 1769. Jean-Pierre,qui avait des frères et soeurs, a-t-il laissé postérité aux Etats-Unis ?
